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texte : Florence Marquise - 23 octobre 2006
Dans un superbe théâtre noir et doré
Un dandy vêtu de velours se mêla à la foule pressée
Qui prit place sur des fauteuils rouge carmin
Peu après, le rideau rouge s'ouvrit enfin.
L'orchestre symphonique commença à jouer
Le plus merveilleux des opéras
Le décor était planté
Et la grande scène s'illumina.
On entendit un ténor accompagné des choeurs costumés
Puis, une voix de soprano s'éleva
Elle émut aussitôt la salle, fascinée,
Par les envolées lyriques de la diva.
Cette femme était d'une grande beauté
Jamais le dandy n'avait entendu, oh non jamais,
Une voix aussi puissante
Et très impressionnante !
Il revint plusieurs soirs d'affilée
Pour écouter cette diva en robe classieuse
Il ne voyait pas les autres choristes pourtant talentueuses
Seulement la femme brune qui le subjuguait.
Après chaque représentation tant acclamée
Le dandy se rendait dans la loge de la soprano
Tenant dans ses mains un bouquet de roses parfumées
Un soir, il lui déclara sa flamme, tantôt...
Mais un soir, le théâtre prit feu
L'incendie se déclara à cause d'un court-circuit malencontreux
On interrompit la représentation
Et la salle fut évacuée avec agitation.
Le théâtre n'était plus que cendres et désolation
Pensant que sa bien-aimée et les choeurs, oh non !
Avaient péri dans les flammes,
Le dandy eut le coeur brisé par ce drame.
Soudain, dans une lumière bleutée,
Apparurent des anges
Ils firent revivre le théâtre qui retrouva
Tout son charme et sa gaîté.
L'orchestre put à nouveau jouer l'opéra
Et la diva rechanter
De sa belle voix enchanteresse à souhait.
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Aujourd'hui 20 août, mon mari et moi fêtons nos 7 ans de mariage (c'était le 20 août 2011)
(et cela fait 28 ans que nous sommes ensemble)
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